L’expression des émotions est un véritable atout dans une équipe et en entreprise. Il faut cependant prendre en compte les règles émotionnelles de chaque métier : si toutes les émotions sont indiscutablement utiles et informatives, les réactions qu’elles peuvent provoquer ne sont pas toujours acceptables dans le cadre professionnel.
La culture émotionnelle d’un groupe est composée des valeurs affectives, normes, hypothèses et artefacts partagés qui influencent les types d’émotions que les personnes ressentent et expriment au travail, lesquelles sont plus ou moins valorisées par le groupe. Chaque culture interne est unique et il est important de la soigner, c’est le rôle des RH !
De nos jours, trop d’entreprises ont installé une culture émotionnelle défavorable sans s’en apercevoir : certaines affirment qu’il faut cacher ses émotions et que celles-ci n’ont pas leur place en entreprise, d’autres prônent le bonheur et le bien-être et évacuent ainsi la possibilité d’exprimer toute émotion négative. Pourtant, les émotions sont cruciales lorsqu’il s’agit de construire la bonne culture.
Que dirait-on si les employés supposés montrer de la compassion (lors de soins de santé par exemple) devenaient indifférents et insensibles ? Si les équipes à qui la joie et la fierté sont utiles entretenaient à la place une culture de la colère ? Si le manque de peur dans les métiers à risques (banque, assurance) faisait agir imprudemment ? Les effets peuvent être particulièrement nuisibles et encore plus en période de crise ou de transformation.
Comment alors, transformer la culture émotionnelle de son entreprise et la rendre favorable, vectrice de bien-être, d'épanouissement et de performance ?
De nombreux chercheurs ont montré que la culture émotionnelle influence la satisfaction, les burn-out, le dévouement, le travail d’équipe des employés et même des mesures difficiles telles que la performance financière et l’absentéisme.
Il est donc primordial de rester connecté à ses émotions, de comprendre leur valeur et leurs fonctions. Ecouter ses émotions permet d’être en lien avec les autres tout en étant relié à soi. Être intelligent, c’est aussi être sensible, et les émotions ont un rôle très important dans la prise de décision.
Il est donc nécessaire de laisser une place à ces émotions en entreprise (ni trop, ni trop peu), et d’instaurer une réelle culture émotionnelle d’entreprise en valorisant l'intelligence émotionnelle.
Chaque entreprise a une culture émotionnelle, même si celle-ci est basée sur la répression des émotions ou si elle n’en n’a pas conscience. Les leaders peuvent modeler cette culture de plusieurs manières et ainsi motiver leurs employés. Pour changer la culture émotionnelle existante, il est souvent utile d’ouvrir le débat. Ceci peut être fait de façon formelle ou informelle.
La première étape consiste donc d’abord à comprendre quelle est la culture émotionnelle actuelle, comment se sentent les employés, et quelles émotions ils sont encouragés à exprimer.
Ensuite, il faut définir quelles sont les émotions et les sentiments à valoriser (la joie ? la bienveillance ?) que porte l’entreprise dans son identité.
Enfin, il s’agit de faire en sorte que ces émotions valorisées fassent en effet partie de la culture et donc amener les employés à les ressentir. Comment faire ?
les leaders sont souvent peu conscients de l’influence qu’ils ont dans la création d’une culture émotionnelle. Et notamment par leur exemplarité : montrer l’exemple, sourire si l’on veut une culture de la joie par exemple, est un excellent moyen pour modeler les émotions d’autrui. De nombreuses recherches sur la contagion émotionnelle montrent que les gens « attrapent » les sentiments des autres très facilement.
que faire quand un employé résiste à exprimer les émotions valorisées par l’entreprise, ou bien en développe d’autres, toxiques à la culture émotionnelle choisie ? Attendre d’eux qu’ils effacent ou taisent totalement ces sentiments est à la fois inefficace et destructeur ; les émotions exploseront juste plus tard de manière contre-productive. Il est nécessaire d’écouter les employés quand ils expriment leurs préoccupations afin qu’ils se sentent entendus. Cela ne veut pas dire que vous devriez les encourager à vider leur sac, ou simplement laisser les émotions déborder sans essayer de résoudre les problèmes profonds. La solution est d’avoir une approche constructive et tournée vers l’action : c’est justement le métier d’un coach de composer avec les émotions des gens et de les aider à mieux les réguler ! Chez Simundia les coachs ont une expertise qui vous aidera à construire une culture émotionnelle bénéfique.
“Je termine à l'instant mes trois heures de coaching, un seul mot me vient à l'esprit : GENIAL. Des échanges profonds et pertinents et un intervenant brillant. Ce fut une réelle très bonne expérience, merci à toute l'équipe !”
Retour d’un Coaché chez Berger Levrault
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