Adjectif clé de cette année 2019, l’entreprise dite “apprenante” met la formation au coeur de sa stratégie d’entreprise (et pas uniquement RH) : l’enjeu ? Tout simplement sa survie à horizon 2030.
Cette semaine, ParlonsRH avec forMetris livre une infographie sur ces entreprises “apprenantes” : face aux changements profonds du marché du travail (85% des emplois que les salariés occuperont en 2030 n’existent pas encore), la priorité pour les collaborateurs est de pouvoir apprendre tout au long de leur vie (priorité pour 86% d'entre eux). Cette "envie d'apprendre" est totalement alignée avec les intérêts de l'entreprise puisque 70% d'entre elles pensent ne pas avoir en interne les compétences de demain : il devient donc absolument nécessaire de développer une “learning culture”.
Par ou commencer ? Un sondage OpinionWay pour Carglass relayé dans Focus RH nous apprend que les Français privilégient maintenant les soft skills car ces compétences assurent une capacité à s’adapter et apprendre dans un monde en mouvement. Donc pour devenir une entreprise apprenante, les soft skills semblent être les premières compétences à maîtriser et diffuser ! ExclusiveRH appuie ce constat avec un article présentant les soft skills comme les compétences indispensables au bon fonctionnement de l’équipe, permettant par exemple de trouver le juste équilibre entre coopération et concurrence, et donc permettre plus largement le partage de connaissances et de compétences "dures".
Concrètement, les entreprises mettent déjà ces principes en application, en particulier les grandes banques. L’AGEFI fait par exemple témoigner HSBC, LCL ou Natixis qui ont misé sur les soft skills pour “ne pas se faire doubler par les fintech ou les GAFA”. “Nous avons la volonté de devenir une entreprise apprenante” affirme ainsi Cécile Tricon-Bossard, de Natixis. Comment ? En priorisant toujours plus les soft skills dans les parcours de formation, y compris en les distillant au sein des parcours plus techniques.
Cette notion d’entreprise apprenante nous ramène finalement à celle d’intelligence collective :
“capacité d'une communauté à faire converger intelligence et connaissances pour avancer vers un but commun. Elle résulte de la qualité des interactions entre ses membres (ou agents)”
Les hard skills représentent ici “intelligence et connaissances” et les soft skills la “qualité des interactions entre ses membres”. L’entreprise n’apprend donc en tant que collectif que si ces deux conditions sont remplies.
Reste la question du “but commun” qui doit être la constante dans le mouvement, le repère dans un monde en perpétuel changement et qui donne la direction dans laquelle mobiliser intelligence et connaissances. La Harvard Business Review nous éclaire dans un article intitulé “Why are we here ?” qui insiste sur l’importance d’une symbiose entre vocation de l’entreprise et motivation des collaborateurs “la vocation est la clé de la motivation et la motivation est la clé pour réaliser la vocation”. Pour tester la “vocation” de l’entreprise, les leaders peuvent se poser les questions suivantes :
Pour en savoir plus sur la vocation d'entreprise ou son “Pourquoi?” (et pour admirer un beau cas d’école de story telling) nous ne pouvons que recommander cette vidéo Ted Talk de Simon Sinek !
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