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Bien différent d’un retour à la normale, le déconfinement que nous vivons représente une nouvelle vague d’inconnu qu’il faut apprivoiser. S’il faut retrouver encore une fois de nouveaux repères et de nouveaux modes de travail, la capacité d’adaptation activée pour le confinement doit nous permettre de réagir mieux à cette deuxième vague de changement. Ces capacités transférables d'une situation à une autre font partie des “soft skills” et sont une garantie de résilience à l’échelle individuelle et collective. Elles seront également mobilisées lors des phases suivantes de la crise que nous traversons : prochaines étapes de déconfinement, retour au bureau qui sera sans doute lui aussi anxiogène avec toutes les expériences vécues… Investir dans les soft skills maintenant est un enjeu majeur et répond à de nombreuses questions d’actualité.
Lors de notre webinar organisé avec Trainme “Comment ré-engager les équipes pendant le déconfinement?”, nous avons commencé à évoquer ces enjeux du déconfinement, et en particulier les notions de motivation et engagement. La motivation s’entend dans un temps court, alors que l’engagement est plus profond et suggère un horizon long terme. L’engagement nécessite par ailleurs une prise de risque plus globale pour la mission de l’entreprise, un libre arbitre supplémentaire alors que la motivation est plus tournée vers des objectifs personnels.
Les deux sont nécessaires dans la situation : engager ou ré-engager dans la vision long terme de l’entreprise qui a pu être perdue de vue ou “relativisée” à l'extrême durant le confinement et aligner cette vision long terme avec des objectifs individuels qui alimentent au jour le jour une motivation à contribuer, participer au projet.
En résumé : la vision partagée génère un engagement pour l’entreprise qui va donner du sens aux projets et tâches courts termes, et donc motiver chacun à contribuer.
Autre enjeu de cette période : la Qualité de Vie au Travail. Si l’on entend souvent que le télétravail est LA révolution de ce confinement, il ne faudrait pas perdre de vue qu’il s’agit d’un moyen, un mode de travail plus que d’une fin. La QVT ne doit pas s’effacer devant ce recours massif à un mode de travail particulier, alors qu’elle recouvre surtout les questions de “rythme de travail, questions de charge de travail, questions de management et d’organisation des priorités, questions d’interactions sociales et de coopérations, questions de reconnaissance sont bien plus au cœur des enjeux du travail” comme l’explique Laurent Polet, dans son article Le télétravail a t’il un sens ? ... 3 idées simples sur la vie au travail et ses vrais enjeux.
Ces enjeux nous mettent face à une réalité : peu d’entre nous, voire personne n’est formé pour réagir dans ce type de situation. Le savoir et le savoir-faire servent au mieux à gérer les aspects logistiques et pratiques (fourniture de masque, désinfectant, condamnation de cafétéria ou bureaux pour préserver la distanciation physique), mais seules les soft skills permettent de répondre au besoin de sens, motivation, engagement ou QVT.
Il est en particulier indispensable de travailler les compétences de communication, de prise de décision, leadership, travail collaboratif, gestion du stress ou adaptation au changement.
Compte tenu du contexte, il est nécessaire de travailler ces compétences à distance. Aujourd’hui, le coaching professionnel est l’outil le plus puissant pour les développer et s’il est historiquement proposé en présentiel, nous le proposons chez Simundia dans un format court et à distance depuis plus de 3 ans. Grâce à notre expérience sur des milliers de coachings, nous sommes en mesure de déployer notre plateforme et proposer des coachings à de grandes populations en moins de 48h.
Pour en savoir plus, n’hésitez pas à nous contacter ou à participer à notre webinar Déconfinement : comment accompagner les managers en temps de crise ?
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